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Être dans la joie et le contentement

  • Vata
  • 4 juin 2021
  • 5 min de lecture

Ce que j'aime avec le yoga c'est que c'est un mode de vie. Non seulement on peut le pratiquer sur notre tapis en réalisant des asanas, mais on peut aussi transposer tous les apprentissages qu'on y fait dans notre vie.


En ce mois de juin, le mois le plus lumineux de l'année, j'avais envie d'être dans la joie. De la cultiver autant sur mon tapis que dans toutes les sphères de ma vie. J'ai donc eu envie que les élèves du studio et moi, on explore ce thème ensemble ce mois-ci. Vous retrouverez d'ailleurs un défi hors tapis à essayer sur la chaîne Youtube de Vata, si le cœur vous dit de cultiver la joie vous aussi. 😉


Cultiver la joie, ça veut dire quoi? Ce n'est surtout pas de rechercher la joie à tout prix pour nier les autres émotions présentes. Non. Juste de choisir de la voir malgré tout. Parce que la joie est un choix. On peut choisir de la voir en toutes situations, même lors des plus difficiles…


Une des attitudes à adopter pour ressentir plus de joie, c’est d’être dans le contentement.


Ça me fait penser au deuxième niyama dans la philosophie du yoga : Santosha.


Les niyamas forment le deuxième des huit membres du yoga selon Patanjali. Ils représentent des attitudes à adopter pour nous permettre d’améliorer la relation que nous entretenons envers nous-mêmes. Et quand on améliore sa relation avec soi, ensuite, ça améliore inévitablement nos relations avec les autres.


Qu’est-ce que le contentement? Selon le Larousse, le contentement est un état, un sentiment de quelqu’un qui ne désire rien de plus, une satisfaction vive et durable, plaisir et joie.


Selon les yogis, il se traduit par le terme Santosha qui veut dire cultiver l’acceptation, l’accueil des choses telles qu’elles sont. C’est d’accueillir toute situation dans le non-jugement.


Un jour, un sage homme âgé de 116 ans a été questionné par rapport au secret de sa longévité. Il a répondu : « Quand il pleut, je laisse pleuvoir. »


Cette courte histoire nous enseigne d’accepter la pluie comme le beau temps. Ne pas nourrir nos résistances, accueillir les choses telles qu’elles sont. Ainsi, nous vivrons du contentement et nous serons davantage dans la joie.


Mais attention! Santosha, ce n’est pas d'accepter le statu quo comme une fatalité, ça veut juste dire de reconnaître que ce que nous sommes et ce que nous avons aujourd’hui est suffisant et de bouger vers l’avant à partir de là.


C’est dans la nature humaine de toujours vouloir plus ou de vouloir mieux. Je suis bien placée pour le savoir étant une éternelle insatisfaite… C’est l’un de mes plus grands défis que d’être dans le contentement. J’ai souvent l’impression que je ne suis pas assez et que les autres sont mieux et qu’ils ont plus que moi…


Inconsciemment, ces habitudes que j’entretiens à mon égard me gardent dans le mécontentement, dans l’éternelle insatisfaction et me font douter constamment de ma valeur…


Le mécontentement est le contraire du contentement. Il apparaît quand on entretient l’énergie du manque, la jalousie ou l’envie et qu’on se compare aux autres. Il vient avec l’illusion que le moment présent pourrait être autrement. Qu’il pourrait être mieux.


Pratiquer Santosha c’est reconnaître que les choses en soit, les émotions, les situations sont neutres et que ce sont les étiquettes qu’on leur appose qui font qu'elles deviennent plaisantes ou désagréables. La vraie liberté apparaît quand on commence à voir les choses de manière neutre, sans gaspiller d’énergie à les manipuler pour qu’elles satisfassent nos préférences.


Ca vous parle?


Moi oui. Énormément.


Je ne crois pas que ce soit facile par contre… Mais si c’est pour ressentir plus de joie et plus de liberté au final, je suis prête à intégrer cette pratique dans mon quotidien. Ou du moins, d'en être davantage consciente, de développer cette capacité à m'observer agir pour arriver à me réajuster.


Selon Swami Rama, le contentement c’est tomber en amour avec sa vie. Comment je peux tomber en amour avec ma vie aujourd’hui? En appréciant ce que je suis et ce que j’ai en ce moment, en honorant le chemin parcouru jusqu’ici et en étant dans la gratitude.


Santosha sur le tapis

Pour pratiquer Santosha sur le tapis, il suffit d'accepter nos limites du moment. D'accueillir notre état du jour (pensées, émotions, tensions physiques). D'accepter que peut-être notre corps n'est pas aussi souple qu’hier. De travailler avec notre corps du moment et de rester présent à l'expérience qu'on vit sur le tapis, sans chercher à la changer ou à la transformer. En restant présent, dans l'acceptation et l'ouverture, nous permettons à une transformation, à un mouvement intérieur, de se produire par elle-même.


Santosha dans la vie

On peut cultiver Santosha dans notre vie en acceptant nos limites. Encore! Hé oui! Si c'est bon sur le tapis, ça vaut aussi pour tous les moments de notre vie! Reconnaître que certains jours nous sommes plus fatigués et que nous avançons plus lentement. Faire preuve de gratitude, remercier pour ce que la vie nous offre. Réaliser nos tâches dans la joie pure, comprendre qu’il n’y a rien de plus ou de mieux qui existe en ce moment, être pleinement dans le présent. Quand on vit au moment présent, le moment est complet. Et la joie peut naître. On peut alors ressentir un sentiment de calme, de sérénité, de plénitude.


Si vous en avez envie, joignez-vous à moi tout au long du mois de juin pour mettre Santosha au cœur de votre pratique, au cœur de votre vie. Voici quelques réflexions pour vous accompagner :


1- Remarquez tous les moments où vous attendez quelque chose, où vous nourrissez des attentes envers quelqu’un ou une situation, où vous avez hâte à un événement futur et où vous ne vivez pas le moment présent pleinement. Notez vos observations dans un carnet.


2- Notez combien d’énergie vous dépensez pour faire plus de ce que vous aimez ou moins de ce que vous n’aimez pas. Par exemple, identifiez toutes les fois où vous procrastinez, en repoussant des tâches ingrates ou en les déléguant à d’autres, simplement parce que vous ne les aimez pas...


3- Prenez la responsabilité pour tous vos dérangements émotionnels. En d'autres mots, ne blâmez pas les autres pour vos états d’âme et vos montagnes russes émotionnelles.


4- Pratiquez la gratitude. Que ce soit au moyen d'un rituel que vous réaliserez le matin ou le soir ou encore au fur à mesure des situations qui ponctuent vos journées, remerciez la vie pour ce qui vous arrive et ressentez, dans votre corps, la satisfaction et le contentement. En imprégnant ces sensations dans votre mémoire corporelle, vous pourrez plus facilement y revenir lorsque vous vous éloignerez de la joie et du contentement.


L'idée ici n'est pas de vous juger ou de vous taper sur la tête, mais plutôt de constater vos manières d'agir, d'initier une réflexion et d'amener, peut-être, une légère transformation.


Envie de relever le défi? Visionnez la vidéo ici et venez me partager vos observations et vos expérimentations dans vos stories. Suivez-moi également sur les différents médias sociaux pour découvrir mes propres explorations.


Je vous souhaite à tous un beau mois de juin dans la joie et le contentement!


Avec douceur,

Annie 😊

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